B, La vie des Ports
Pour un client de passage en escale, seul l’encaissement de la place de port compte, sans penser que ce même plaisancier pourrait aussi participer à la vie de la cité , en allant dépenser son argent à terre dans les restos et autres lieux de convivialité, le budget pour une nuit à l’abri, avec seulement l’eau et l’électricité, ne permet souvent pas de descendre à terre pour dépenser au titre de plaisir .
Comme ce plaisancier dispose déjà d’un emplacement dans son port d’attache, il pourrait disposer de la gratuité de port lors de son cabotage dans sa région puisqu’il laisse son emplacement libre.
Les ports ne nécessitant aucun investissement supplémentaire, pontons d’accueil ,ni en gestion car les moyens digitaux actuels permettront de partager l’information en temps réel.
C’est une approche qui doit évoluer … on doit aussi considérer, en contre partie, qu’un plaisancier devrait participer, donner de son temps pour la vie du port.
Le port étant un théâtre, un lieu de vie dans lequel les plaisanciers en seraient les acteurs, la direction du Port et l’office de tourisme en seraient les metteurs en scène, la municipalité, les sponsors privés et les professionnels en seraient les producteurs.
On peut imaginer le lien, le plaisir que pourrait générer cette nouvelle approche que serait un cabotage libre dans nos ports, générant des rencontres, des manifestations sur l’eau et à terre !.
Jean Florence tient à souligner qu’un Port n’est pas uniquement un parc à bateaux, il est un lieu de vie particulier avec une ambiance, une éthique, une fraternité, un lieu d’attente personnelle, un lieu de rêve, de plaisir, de bien être, de liberté. Le plaisancier vient s’y ressourcer, y trouver autant que possible un endroit qui est son jardin et dans lequel il ne tient pas à retrouver ce qu’il a laissé à l’extérieur.
Son attente est aussi celle de participer, de partager, de transmettre généreusement son expérience.
Sur un autre plan ce Cabotage libre serait bien utile aussi à faire « lâcher les amarres » à certains plaisanciers qui hésitent souvent par la peur des mouillages forains ou les prix élevés de l’escale dans un port.